Le terroir français à l'honneur au Lyon Whisky Festival

Lyon Whisky Festival

Palais de la bourse

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Avec deux glaçons / Du 16 au 17, Le Petit Bulletin organise la 5ᵉ salon du whisky au Palais de la Bourse de Lyon. Un salon qui fait la part belle aux whiskies étrangers, mais aussi — et de plus en plus — aux whiskies français.

C’est à l’occasion du Lyon Whisky Festival que curieux et afficionados du whisky auront l’occasion de déguster des spiritueux du monde entier, de ceux issus des plus grands pays producteurs (tels que les whiskies écossais de White Heather et Monkey Shoulder, ou les irlandais de Bushmills ou Jameson), mais aussi des breuvages plus confidentiels. Parmi eux, les surprenants whiskies israéliens de la distillerie M&H Distillery ou les danois de Stauning. Des savoir-faire du monde entier, desquels le peloton français se détache de plus en plus nettement.

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Le terroir français : un atout pour le whisky

Avec une centaine de distilleries réparties sur le territoire selon la Fédération du whisky de France, l'hexagone se positionne comme un acteur émergent sur le marché des spiritueux. Parmi les distilleries présentes au Lyon Whisky Festival, la distillerie Warenghem de Lannion, la plus ancienne distillerie de France. Fondée en 1983, elle a fêté ses 40 ans l’année dernière. Malgré son ancienneté relative dans le paysage du whisky, Warenghem a su s’imposer comme un acteur majeur de la filière.

La filière française se distingue aussi par la diversité de ses techniques de fabrication, exploitant les spécificités du terroir local. Par exemple, la Distillerie des menhirs dans le Finistère — qui sera, elle aussi, présente dans la salle du Palais de la Bourse — utilise du blé noir récolté localement pour élaborer un whisky aux arômes fruités. 

Le terroir français offre également une variété de climats et de sols qui influencent le caractère du whisky. Certains producteurs utilisent des céréales locales, comme le seigle, l’épeautre ou le maïs, pour donner plus de complexité à leur whisky. D’autres jouent sur les choix des fûts, en utilisant des anciens tonneaux à vin, à cognac, à calvados, à pineau ou à rhum, pour apporter des nuances aromatiques supplémentaires. Un exemple en la matière est la brasserie et distillerie lyonnaise Ninkasi, qui sera présente sur le plateau de dégustation du festival. Celle-ci fait vieillir son whisky dans des fûts de chêne français ayant contenu du Chardonnay, mêlant les notes fruitées du vin et les notes maltées du whisky.

Le défi de la production de whisky en France

Il en va de même pour Le Domaine des hautes glaces, situé dans les Alpes françaises. Son fondateur, Frédéric Revol, a fait le choix de contrôler tout son processus de production, du choix des céréales qu’il cultive à la mise en bouteille. 

« Il y a beaucoup de distilleries qui se lancent dans le local, voire dans l’ultra local », observe Hugues Saby, consultant en whisky et spiritueux « Une démarche écologique, mais qui ne permet que de faire des petits volumes ».

En résulte que le whisky français doit faire face à la concurrence des whiskies étrangers, à la fois plus réputés et plus accessibles. Raison pour laquelle le spiritueux français mise sur une identité revendiquant proximité, qualité et innovation.

Lyon Whisky Festival 
Du 16 au 17 mars 2024 
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