de Lorenzo Vigas Castes (Ven/Mex, 1h33) avec Alfredo Castro, Luis Silva, Alí Rondon...
Le schéma du quinqua bourgeois allant chasser sa chair fraîche du côté des petites frappes zonardes n'ayant pas grand chose d'ébouriffant ; celui du loubard-tendron n'acceptant d'assumer son homosexualité qu'après avoir rossé d'importance son protecteur guère davantage, que reste-t-il à ce film ? Un (tout petit) peu de contexte politique, d'ambiance et pas mal d'incertitudes sur les relations ambiguës existant entre Armando (le prothésiste dentaire quinquagénaire) et son vieux père, dont la réapparition semble raviver de vieilles cicatrices et turlupiner le giton. Bref, on s'ennuie à cent sous de l'heure. Ce qui ne fait pas cher la passe.