Musées patrimoniaux / Poison, alimentation, imprimerie, typographie, études de quartier : les musées dits "patrimoniaux" et les bibliothèques se mettent en quatre pour agrandir le champs de vos connaissances. La preuve par six.
Alors que leur expo dense, très dense et fort instructive sur Le sport à l'épreuve du nazisme continue jusqu'à fin janvier, le CHRD annonce se consacrer ensuite à L'Alimentation en temps de guerre (dès avril). Après avoir passé au crible le quotidien des Français durant la guerre via l'habillement, ce sera cette fois au travers de la nourriture. Cette façon empruntée à l'historien Georges Duby de regarder l'histoire par le quotidien est passionnante. Dans un travail presque sociologique, le Rize de Villeurbanne se penche sur le quartier ouvrier de la cité Gillet, avec recueil de témoignages des habitants à foison pour une expo très vivace (du 6 octobre au 23 décembre).
La bibliothèque municipale de la Part-Dieu décline le thème de la révolution de la mise en page sous Gutenberg, dans Impressions premières (du 30 septembre au 21 janvier) puis, à l'approche des élections, diffusera une série d'installations dans son réseau, liées à la démocratie et à la pensée. Quant au musée de l'Imprimerie, il suit son fil et met en lumière ce que nous voyons grâce à une rétrospective sur la typographie à l'occasion des 30 ans de l'Atelier national de recherche typographique, avant L'art invisible (du 14 avril au 20 septembre 2017) de la BD et Scott McCloud.
Surimpressions
Après le CHRD et le musée de l'Imprimerie, c'est au tour des musées Gadagne de revoir leur parcours permanent. Point de grosse expo temporaire pour faire suite à celle sur le foot, mais une refonte de l'espace dédié aux marionnettes du monde : trois des neufs salles rouvriront en avril. Et les trente (!) pièces de la partie consacrée à l'histoire de Lyon devraient être revues de fond en comble dans les années à venir.
Le flambant neuf musée des Confluences ne connait bien sûr pas de telles transformations et, en plus des Corps rebelles (jusqu'au 5 mars), À vos pieds (jusqu'au 30 avril), Potières d'Afrique (jusqu'au 30 avril) et de la splendide Antarctica (jusqu'au 31 décembre), s'annoncent dès avril une réflexion sur le poison à travers les sciences humaines et dures, et la venue à domicile de l'expo Lumière préparée pour le 120e anniversaire du cinématographe et que les Parisiens avaient vu avant nous au Grand Palais en 2015.