Street Art / Après dix jours intenses, la première édition du festival Peinture Fraîche s'est achevé ce dimanche. Bilan.
La Halle Debourg a fermé ses portes, ce dimanche soir. Après avoir reçu la visite de 37 615 festivaliers, venus admirer les œuvres peintes par 68 artistes au cours de ces dix jours de Peinture Fraîche. Une première édition pour ce festival de street art concocté en joint-venture entre l'association Troi3 et Le Petit Bulletin, placée sous l'égide du directeur artistique Cart'1, qui s'achève sur un succès au vu de l'affluence. C'est un public transgénérationnel et conquis qui s'est déplacé en nombre, dont 500 ont bénéficié d'une visite avec l'un des quatre médiateurs formés (27 retraités, 50 étudiants en architecture, l'association Singa ou encore près de 300 scolaires).
Du mur d'expression libre, où 3000 sprays ont été vendus, squatté en permanence par les artistes en herbe comme par leurs parents, aux divers ateliers (la sérigraphie, Lor-K, la réalité virtuelle, etc.), l'affluence ne s'est jamais démentie, occasionnant parfois de longues files d'attente - comme pour la visite du souterrain, qui intriguait tout le monde... Mention spéciale pour la maquette d'un Opéra de Lyon réduit et signé par tous les artistes du festival, devenue pièce de collection. Les collectionneurs, justement, ont répondu présents également, se déplaçant pour certains depuis Paris : l'espace galerie a également été un succès et 88 des 140 œuvres d'art exposées ont trouvé un nouveau propriétaire les ayant adopté.
Partout, la métropole a vibré au rythme du street art, avec en point d'orgue l'immense fresque peinte sur l'autopont de Confluence par les Réunionnais Kid Kréol & Boogie, qui doit s'achever ce mercredi. Il reste possible d'aller savourer quelques-unes des Résonances dans la ville : par exemple, aux Halles du Faubourg pour le solo show de Grems, ou encore au Musée de l'Imprimerie où reste encore exposée la collection de fanzines dédiée au graffiti.
À l'année prochaine ?