Pauline Delabroy-Allard
Pour son livre "Ça raconte Sarah"
Notre avis : Un premier roman en deux temps pour raconter la passion réciproque de la narratrice pour Sarah, une fantasque musicienne. Engagée dans une sensualité absolue des corps, cette relation s’avère toxique et abandonne, après la mort de Sarah, la narratrice dans une errance rappelant celle de l’héroïne de Villa Amalia de Pascal Quignard. De jolies pages sur la dévotion amoureuse torpillées par d’atterrants clichés germanopratins — ah, ces personnages hors-sol, déconnectés des contingences matérielles…