Soirée / Tête d'affiche de la nouvelle soirée Electro/Choc initiée par le Mark XIII, John Lord Fonda est l'auteur d'une techno ravageuse et implacable, autant influencée par le son des premières raves que par la new-wave des années 80. Damien Grimbert
Évidemment, les amateurs du genre n'auront pas manqué de faire le lien avec un autre adepte de la dévastation de dancefloors pure et simple, le dijonnais Vitalic, qui n'a d'ailleurs pas manqué de signer John Lord Fonda sur son propre label Citizen après écoute de quelques morceaux. Mais si le rapprochement semble effectivement évident en ce qui concerne les singles, où l'on retrouve le même déchaînement euphorique, c'est sur la longueur d'un album que les différences émergent, celui de JLF l'emportant in fine en termes de cohérence comme de diversité. Loin des jeunes prodiges de la génération Myspace, signés avant même leur majorité, ce dernier témoigne en effet d'un parcours musical de longue date : dix années de Conservatoire, quelques expériences rock, une ou deux tentatives plus ou moins avortées dans les années 90... Avant la renaissance il y a quelques années sur Citizen, avec un premier maxi en 2004 (VoltAge EP), suivi d'un premier album en 2005 (DeBaSer) ressorti l'an passé dans une version plus complète. Auquel on ajoutera, par mesure d'exhaustivité un nouveau maxi sorti en mars (Voltage EP2), qui de toute évidence devrait faire très très mal restitué en live, comme devrait le confirmer sa prestation de vendredi.Soirée Electro/Choc
avec John Lord Fonda (live), Arnaud Rebotini, et The Flyle 11 mai au Vertigo