Dix albums et dix-huit ans d'existence. Le groupe le plus mystérieux et intemporel de la scène pop rock indé californienne des années 90 est de retour avec un nouvel album, South of the rain and snow. Échange plus que succinct avec David Freel, chanteur-compositeur-pince sans rire de (swell). Propos recueillis par Patrice COEYTAUX
David Freel : J'ai essayé de trouver une chose plus intéressante à faire que la musique et... Je ne l'ai pas trouvé.Vous avez composé South of the rain and the snow seul et joué presque tous les instruments. C'est une volonté depuis 2001 et Everybody Wants to Know?
Oui, bien sûr. On aime faire les choses comme ça, de cette manière.Ce disque sonne plus aéré. Il y a moins d'instruments, moins de fioritures et toujours ce même son caractéristique qui fait tout l'univers de Swell...
J'espère pouvoir un jour jouer une seule note tout au long d'un album. Tu sais, la note parfaite. Comme... La sonnerie du téléphone de Dieu. Si Dieu avait une sonnerie, je voudrais que mes albums sonnent comme ça...Vous vous êtes toujours bien entouré dans vos disques, notamment avec Rob Ellis (PJ Harvey, Laika, Spleen) et Nick Lucero (ex-Queens of the stone age) à la batterie...
Oui, ils ont mieux fait sonner mes albums.Vous êtes moins autobiographique dans cet album que sur les précédents. Etrange pour un disque que vous avez réalisé seul...
Il est possible que j'ai menti...non ?À l'écoute de South of the rain and the snow, on pourrait dire que la solitude vous va bien, c'est un disque plus apaisant, plus zen que les précédents.
Être zen, c'est bien.