Les Abattoirs de Bourgoin-Jallieu organisent cette année la 4e édition du festival Electrochoc. Choc entre l’homme et la machine, choc entre l’artiste et son public, l’idée réside dans la redéfinition de nos rapports aux nouvelles formes de musiques actuelles. PC
Le festival Electrochoc renforce cette année encore son intérêt marqué pour les nouvelles formes de rapport entre l’homme et la machine, entre l’artiste et son public. Dans cette démarche, l’electro-choqueur Le Matrice a créé la “chaise d’exécution sonore”, qui permet de lier l’acoustique au physique et au visuel. Le spectateur se retrouve installé dans un fauteuil pour un trip solitaire de quelques minutes... Les bricoleurs de 10konekt ont pour leur part composé un montage bending vidéo et sonore. Le bending consiste à court-circuiter volontairement des instruments électroniques fonctionnant sur piles (jouets pour enfants, effets pour guitare) de façon à générer de nouveaux sons, à réaliser ses propres synthétiseurs. Ce montage est mis à disposition du public, qui troque alors son rôle de spectateur pour celui d’acteur. À noter également la présence tout au long du festival de dispositifs variés comme l’Akousmaflore, jardin interactif composé de plantes musicales réactives à nos gestes (que l’on avait déjà croisé dans le cadre des 38e Rugissants), ou encore Les balles perdues, installation du groupe Ez3kiel où le spectateur, un étrange baromètre à la main, contrôle les mouvements d’un plateau virtuel vêtu de balles et de “barrages” sonores. Chaque choc provoquant une mélodie. Festival Electrochoc
Jusqu’au 10 avril, aux Abattoirs (Bourgoin-Jallieu)