Sélection / Djazia nous présente quelques-unes des influences, conscientes ou non, de ses dernières compositions. FC
«Le livre retrace la période revendicative des années 60 aux Etats-Unis, mais à travers la musique. Revisiter l'époque est déjà passionnant, mais surtout, le plus inspirant, c'est de voir à quel point les événements d'alors – les luttes pour les droits civiques, la guerre du Vietnam... - et parfois même certaines anecdotes étaient retranscrits quasi tels quels dans les chansons. La musique était un vrai miroir, et c'est moins le cas aujourd'hui, c'est plus diffus, on n'arrive pas vraiment à se canaliser. C'est dommage qu'on ait perdu cette capacité à représenter artistiquement les événements contemporains»Un film : Eldorado de Bouli Lanners
« Je l'ai vu trois fois. Je n'arrive pas à définir précisément pourquoi ce film m'a touché comme ça, le jeu des acteurs, les personnages, la musique, l'ambiance, l'atmosphère, cette capacité à passer d'une émotion à l'autre ; ça m'a fait mourir de rire et pleurer à d'autres moments, le tout avec un côté très poétique. C'est un film qui fait du bien, dont on sort en paix, et en même temps ça reste cinématographiquement très fort»Un CD : Oh, my girl de Jesse Sykes and the Sweet Hereafter
On reste en quelque sorte dans les mêmes univers, puisqu'on retrouve le morceau Troubled soul dans la bande originale du film de Bouli Lanners. Le second album «magnifique» d'une des figures de proue américaines de l'alternative country, dont on ne saurait trop vous conseiller l'écoute de sa dernière galette, Like, Love, Lust and the Open Halls of the Soul.