Festival / C'est l'événement vitrine de l'association Cultur'act, le moment de visibilité annuel de cette structure accomplissant un travail foutrement méritoire d'accompagnement de groupes musicaux amateurs dans leurs projets. Outre la mise à disposition de locaux de répétition, de son studio d'enregistrement ou de sa salle festive, l'organisation tout au long de l'année des soirées Cinézik en partenariat avec le Méliès, Mistral courant d'airs affirme une fois l'an la légitimité du travail accompli, le prolonge via des ateliers élaborés pour l'occasion et en rapport avec le territoire, tout en oeuvrant – lourde tâche s'il en est – en faveur du désenclavement du quartier Mistral. Le festival se partage en deux temps, le premier plus franchement axé sur le sain postulat défendu par l'asso de libre accès de tous à la pratique culturelle, le second laisse la scène à deux têtes d'affiche chargées d'emporter un auditoire voulu le plus éclectique possible dans une ronde festive au-delà du raisonnable. Vendredi soir donc, place aux “talents d'ici“, avec les résultats des travaux effectués dans le cadre d'ateliers chant et écriture, des danseuses flamenco, et enfin le spectacle Le Pouvoir du thé à la menthe par le conteur Abdellatif Targahoui. Le lendemain, après un temps ludique conçu par les enfants du secteur et un spectacle de clown, direction le Stade Bachelard pour les lives du Slonovski bal (du baloche d'influence balkanique) et d'Amazigh Kateb (photo), ancien leader de Gnawa Diffusion n'ayant rien perdu, en solo, de sa hargne musicale.
FCMistral courants d'air
Vendredi 28 et samedi 29 mai, au parc des Champs-Elysées et au Stade Bachelard