Dans une saison classique fortement marquée par les programmes à résonances religieuses, on trouve suffisamment de belles propositions et d'alternatives au sacré pour se réjouir !FC
Emmanuel Krivine, de son côté, se plaît toujours autant de par chez nous, puisqu'on le verra de nouveau avec sa fameuse Chambre Philharmonique à la MC2 (le 7 décembre) ainsi qu'à la Rampe (le 6 octobre), pour un alléchant programme Mozart joué sur des instruments d'époque. A la salle échirolloise également, l'Orchestre des jeunes des Abruzzes donnera le programme le plus barré de la saison (le 15 novembre), passant de Vivaldi aux musiques de films de Nino Rota, Ennio Morricone ou Luis Bacalov, dans le cadre d'une journée de sensibilisation aux drames sismiques et politiques ayant frappé la ville italienne de l'Aquila. Deux jours plus tard, toujours à la Rampe, à défaut de l'entendre interprétée live, on pourra savourer l'interprétation chorégraphique de l'aussi sublime qu'imprononçable Symfonia piesni zalosnych de Gorecki dans le spectacle du même nom par Kader Attou. Enfin, chez les camarades du Musée en Musique (toujours à l'Auditorium du Musée de Grenoble entre midi et deux), on retiendra de façon totalement arbitraire (comme depuis le début, en fait) les programmes pianotés : Liszt par Pierre-Laurent Boucharlat (17 novembre), de Haydnà Tchaïkovski par Vladislav Kozhukhin (4 décembre) et les variations schubertiennes de Jean-François Zygel (19 janvier).