Hautboïste, clarinettiste, récitant : quelques carafes et un bout de table suffisent à donner vie à cette version de comptoir des Noces de Figaro. A l'origine, une comédie de Beaumarchais que le librettiste Lorenzo da Ponte et Wolfgang Amadeus Mozart adaptèrent en opéra bouffe en 1786. Dans l'histoire, Le comte Almaviva, aux mains baladeuses, s'entend bien cocufier son valet Figaro avant que celui-ci n'épouse Suzanne, la camériste de sa régulière. Réécrite au plus près de l'os pour un orchestre de deux flûtes en 1899, le procédé commun de réduction au XVIIIè siècle permettait aux spectateurs de revivre à la « maison » les œuvres entendues sur les scènes. Une instrumentation de chambre qui met d'autant plus en valeur les qualités de la partition et qui aura inspiré au Trio improbable cette forme de théâtre musical aux personnages de cristal. Après avoir relevé les défis de La flûte enchantée en 2009 et Don Giovanni en 2010, l'équipage Bernard Bonhomme, Anne Zangoli et Michel Seib continue le travail pour faire revivre l'idée d'un opéra populaire de tous lieux et circonstances dont nous espérons tout le bien.
Jeudi 22 septembre 2016 Les prochains mois, les amateurs de belles sonorités pourront se rendre à la MC2, à la Rampe, à l'Odyssée, à l’Église Saint-Martin de Seyssins ou encore au Musée de Grenoble. On vous explique pourquoi.