Pendant les fêtes ressort en salle un des classiques du cinéma d'animation du studio britannique Aardman.
Il était une fois un studio d'animation britannique nommé Aardman, qui réalisait en technique mixte des pubs et des clips – tel l'inoubliable Sledgehammer (1986) pour Peter Gabriel. Mais c'est avec des personnages en plasticine, c'est-à-dire en pâte à modeler, que Aardman se montrait le plus créatif, signant des courts-métrages mêlant fantaisie absolue et décalage british. En 1989, l'accueil très chaleureux reçu par l'un d'entre eux, Creature Comforts, futur récipiendaire de l'Oscar, prépara le monde entier à l'irruption de deux héros atypiques la même année : Wallace et Gromit.
Dans A Grand Day Out de Nick Park, le premier (un inventeur célibataire, nasillard et maladroit) embarque son fidèle second, un chien muet mais plus futé que lui, pour une expédition fromagère sur la Lune (composée, comme chacun le sait, d'un mélange de wensleydale, stilton et camembert). Dans le deuxième opus de leurs aventures, The Wrong Trousers (1995), les deux compères sont confrontés à une raclure de la pire espèce, un pingouin cambrioleur utilisant le pantalon mécanique de Wallace ! Désopilant, le film d'une fluidité confondante aligne les prouesses techniques et s'adjuge une nouvelle statuette.
Sortis en 1994 au sein du programme La Collection Aardmann (comportant d'autres splendeurs), ces deux monuments bénéficient d'une nouvelle jeunesse grâce à leur récente numérisation. À nouveau visibles sur grand écran pour la fin de l'année grâce à la complicité de Folimage, ils sont prêts à conquérir des générations supplémentaires de spectateurs, et notamment à accueillir de nombreux enfants.
Wallace et Gromit : les Inventuriers
Au Méliès jusqu'au mardi 27 décembre