Mi-décembre 2016, la Chambre régionale des comptes d'Auvergne-Rhône-Alpes a rendu un rapport critique sur la gestion de la MC2, (grosse) scène nationale grenobloise, déplorant « une gestion administrative peu rigoureuse en matière de ressources humaines et de commande publique » qui aurait conduit à « une insuffisance de fonds propres et une mauvaise estimation des frais de fonctionnement ». La chambre s'est par exemple penchée sur le cas du Centre dramatique national des Alpes qui « a fusionné début 2014 avec la MC2 dans des conditions critiquables, notamment en ce qui concerne les avantages financiers consentis à l'ancien directeur et à sa compagnie » (extraits de la synthèse).
Le rapport, qui demande à ce que soient revues « les modalités de la contribution financière annuelle des membres de l'Établissement public de coopération culturelle de manière à garantir son autonomie financière », est consultable dans son entièreté sur le site de la chambre. On imagine aisément les répercutions politiques de la publication d'un tel document concernant une structure d'une telle importance (le budget en 2014 était de 13 M€) qui vient justement d'être rattachée à la métropole grenobloise, cette dernière s'étant dotée en novembre dernier de la compétence culturelle.