Rendez-vous vendredi 8 septembre à 20h pour le constater.
En guise de préambule à la sortie le jeudi 14 septembre de la version 3D de Terminator 2 : Le Jugement dernier (un lifting numérique destiné à lui faire oublier les outrages de son bon quart de siècle), voici que le premier opus de la série initiée par James Cameron vient faire un rappel aux spectateurs du Pathé Chavant. Les amateurs de paradoxes temporels ne peuvent que souscrire à cette résurgence rétrofuturiste : sorti pour la première fois en 1984, il évoque un avenir apocalyptique se faisant de plus en plus proche (et tangible), puisque situé en 2029. Un futur où l'intelligence artificielle a décidé de s'affranchir de la tutelle humaine en éradiquant totalement ses représentants. Selon Stephen Hawking et Elon Musk, ce n'est plus si improbable.
Reposant sur un scénario aussi costaud que le biceps gauche de Schwarzenegger, Terminator (1984) possède en outre le charme de ces films de techniciens, où le bricolage, la science de l'optique et du cadre trouvent en permanence des solutions pour palier l'absence d'outils de post-production à la hauteur des ambitions de leur auteur. Soumis aux contraintes du réel, le pointilleux Cameron fait ici preuve d'une incessante inventivité (y compris dans les séquences gores) pour donner au récit une illustration convaincante du point de vue narratif et spectaculaire.
Et si le film a "vieilli" à l'aune de la technologie, il ne s'est pas ridiculisé, loin de là : il convainc le public contemporain comme il sut captiver le jury du feu Festival international du film fantastique d'Avoriaz. La plus-value apportée par son âge christique ? Le thème musical signée Brad Fiedel est devenue aujourd'hui un quasi mème, et ses répliques cultes. Telle la prophétique « Je reviendrai »...
Terminator
Au Pathé Chavant vendredi 8 septembre à 20h