De Leonardo D'Agostini (It., 1h45) avec Stefano Accorsi, Andrea Carpenzano, Ludovica Martino...
Joueur vedette de l'AS Roma, Christian se comporte comme un ado attardé capricieux sur le terrain comme à la ville. Excédé, le président du club exige qu'il se discipline et passe le bac. Prof au chômage, Valerio est engagé pour le remettre à niveau. Il va avoir du boulot...
Construit sur le principe des vases communicants comme l'était Intouchables (ou la fable de L'Aveugle et du Paralytique, si l'on voulait être taquin), cette comédie-tendresse à gros crampons est aussi prévisible qu'une blessure de Neymar avant le Carnaval de Rio : oui, Christian n'est pas l'atrophié du bulbe caricatural que tous les parasites (son père, sa blonde-trophée, ses potes campant chez lui...) voient en lui ; oui Valerio l'intello hirsute en velours côtelé cache une blessure intime secrète. Et oui, les deux caractères opposés vont s'assembler pour "se réparer" l'un l'autre. C'est vendu sous le vocable de feel good movie, c'est gentil, ça ne mérite pas de sortir un carton ; de là à en faire un en salles...
Sortie le 5 août