1 date, 3 possibilités


Soirées / Choix cornélien ce samedi pour les amateurs de sensations musicales novatrices. Option n°1, vous n'avez pas peur de faire quelques kilomètres, vous avez envie d'aller dans une vraie salle de concert comme on aimerait tellement en avoir sur Grenoble, et l'excellente prestation de M. Sayyid scandaleusement interrompue au bout d'une demi-heure à EVE au mois de juin vous a laissé sur votre faim. Allez donc faire un tour aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu, qui, faute de pouvoir recevoir le duo APSCI comme prévu, n'en ont pas moins débauché l'excellent High Priest, ancien membre du légendaire duo électrohip-hopexpé new-yorkais Antipop Consortium, et fondateur au côté du précité M. Sayyid du non moins excellent duo Airborn Audio, dont on vous a déjà amplement vanté les mérites. Option n°2, vous savez que le hip-hop français a largement mieux à proposer que les “artistes” playlistés sur Skyrock, vous êtes amateur de rimes pétillantes et iconoclastes, et vous êtes prêts à passer outre la déception provoquée par l'écoute de leur très moyen premier album éponyme, allez à la Maison de la Musique de Meylan donner leur chance aux très bons MCs du collectif Le Klub des 7 (James Delleck, Gérard Baste, Cyanure, Le Jouage, Freddy K, et Fuzati) et à leur talentueux DJ Detect (dont on vous recommande sans détour la superbe mixtape Photomaton). Option n°3, vous êtes prêts à pardonner au collectif Icône le magistral foirage sonore de sa soirée Soleil Vert de juin à la Bastille et préférez danser toute la soirée que hocher la tête en rythme d'un air entendu, faîtes un tour au Drac Ouest pour la soirée Iconoklast. Au programme un DJ set de l'allemand Oliver Huntemann, et surtout un live très attendu de [T]ékël, duo électropopcold-wave signé sur le label parisien Initial Cuts, qui s'est imposé en juin comme l'une des révélations électro françaises de l'année avec la sortie de son premier album. Option n°4, restez planté devant votre télé, et continuez de vous plaindre que «Grenoble, c'est nul, il ne s'y passe jamais rien». DG


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