Le voyage de Primo Levi

De Davide Ferrario et Marco Belpotili (It, 1h32) documentaire.


Le 27 juin 1945, Primo Levi est libéré d'Auschwitz. Il ne sera pourtant de retour dans son pays que huit mois plus tard, après un périple ahurissant à travers l'Europe centrale ravagée par la guerre. Des années après, l'écrivain en tire la matière de La Trêve, récit de ce voyage sous la surveillance de l'Armée rouge.
En 2005, Davide Ferrario part sur les traces de l'écrivain italien en reconstituant le trajet d'Auschwitz à Turin, en passant par l'Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et l'Autriche.
Dans ces lieux, le réalisateur donne l'impression de rencontrer par au hasard des personnes à qui il donne la parole. Il réalise aussi de mini reportages sur des sujets à chaque fois différents.
Mais les éléments se mélangent mal. Le propos est véritablement confus ou simpliste sur le post communisme et le capitalisme ; sans parler du cadre qui est très laid et d'une bande son tout du long insupportable.
Seule la voix off qui dit des extraits de La Trêve sauve ce documentaire qui semble réaliser par un socialiste qui se questionne un peu sur le libéralisme et qui en même temps trouve ça chouette.


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