Michel Kolsek


Cela fait plus de quinze ans que Michel Kolsek est un fidèle de la galerie Eliane Poggi. Ses aquarelles s'y plaisent bien. Panoramiques et colorées, gorgées de l'eau qui les détermine plus encore que dans l'aquarelle classique – l'artiste dit de son pinceau qu'il fonctionne « en apnée » – ces aquarelles glissent peu à peu du figuratif vers l'abstrait. Les paysages se transforment ainsi en traces, en dégradés mouvants bien plus intéressants que peuvent l'être des paysages réalistes déjà vus cent fois. Sa technique, il l'a trouvée et il la garde, refusant de l'enseigner (il donne par ailleurs des cours de gravure), gardant pour lui les flocons et cristaux qui apparaissent sur le papier grâce à elle. L'expo est en place jusqu'au 30 mars, et la fable humoristique qu'il a écrite (« La pêche aux bulles », histoire d'une anguille libre et fantaisiste) en vente au même endroit.


<< article précédent
Des illusions de la nature