Bryan Ferry


Dans le clip de You Can Dance, le single qui ouvre son dernier album Olympia, Bryan Ferry se produit sur scène devant un parterre de nymphettes surmaquillées et über-glamour, danses lascives et regard dans le néant. À l'image de tous ces mannequins, avatars porno-chics, zombies lynchiens dévitalisés, qui depuis des décennies ont posé à demi-nues et parfois complètement, sur les pochettes de Roxy Music ou de Ferry. Le vieux conservateur anglais n'a pas changé au point que les premières notes de You Can dance ont l'air tiré d'Avalon. Néanmoins Olympia a beaucoup surpris : en apportant la preuve matérielle que non, Ferry n'était pas qu'un vieux crooner uniquement capable de s'épanouir en se pelotonnant dans le répertoire des autres. Mais qu'il peut encore sévir aux commandes de ses propres morceaux, entouré de la fine fleur musicale d'aujourd'hui et d'hier (Scissor Sisters, Jonny Greenwood, Nile Rodgers, Brian Eno). La preuve lundi 25 juillet, à Lyon (festival les Nuits de Fourvière).


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