Il était une fois les archives

« Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre » écrivait Marx. Mardi 9 juin, les Archives départementales de l'Isère ouvrent leurs portes aux marxistes et aux autres, le temps d'une soirée événement.


Vous faites quoi mardi 9 juin en fin de journée ? Un petit tour aux Archives de l'Isère, ça vous dit ? L'institution départementale ouvre ainsi ses portes à l'occasion de la neuvième journée internationale des archives pour lever le voile sur une profession – celle d'archiviste – encore méconnue. Car si certains peuvent voir les archives comme un amas de papier en décomposition, Nathalie Bonnet, une des conservatrices des lieux, perçoit elle « la chair et le sang [des auteurs] derrière tout ça ».

Concrètement, les quelque 35 kilomètres linéaires d'archives en tout genre (parchemins, cartes, microfilms, photos…), datant pour certaines du dixième siècle et d'habitude fermées au public, pourront être arpentés. Une cinquantaine de « merveilles qui dorment » seront quant à elles exposées le long du parcours – ces pièces seulement seront consultables. Même si tout n'est pas défini, on sait déjà que l'Ordonnance de Villers-Cotterets qui a institutionnalisé la langue française sera présentée aux côtés d'un plan à l'aquarelle du jardin botanique de La Tronche datant de 1786 et d'autres pièces splendides qui transportent des siècles en arrière.

Nathan Chaudet

Un soir aux archives, mardi 9 juin de 17h à 20h aux Archives départementales de l'Isère


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