Cinéma pluriel avec Vues d'en face

Le festival international du film gay et lesbien de Grenoble est de retour. On détaille quelques temps forts de cette seizième édition.


Chaque année, à l'approche de Vues d'en face, festival international du film gay et lesbien de Grenoble, on se bloque une ou deux journées. Notre but ? Plonger à corps perdu dans les méandres de la programmation de cet événement centré donc sur un thème mais dont la ligne esthétique est on ne peut plus variée – de la comédie sociale forte, du documentaire militant, des nanars plus ou moins premier degré… Bon, désolé, cette année, on n'a pas fait ce travail en amont de visionnage, ce qui ne nous empêche tout de même pas de causer de ce petit festival que l'on aime bien pour son ouverture et son éclectisme.

Pour cette seizième édition, l'un des temps forts est la projection en avant-première du documentaire La Sociologue et l'ourson réalisé par Étienne Chaillout et Mathias Théry, fils de la sociologue Irène Théry. Les deux cinéastes reviennent sur les débats houleux autour du mariage pour tous… avec des peluches – on vous en parlera plus longuement dans le PB du 6 avril, date de sortie officielle. Bonne nouvelle : Mathias et Irène Théry seront présents à Grenoble pour une discussion après la séance.

Une autre avant-première à noter : celle de Théo et Hugo dans le même bateau des fameux réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau – Jeanne et le Garçon formidable, Drôle de Félix, Crustacés et Coquillages… Soit les aventures en temps réel d'un jeune couple qui vient de se rencontrer en boîte. Deuxième bonne nouvelle : Ducastel et Martineau seront aussi à Grenoble.

En tout, sur les onze jours de festival, une grosse vingtaine de films sera proposée en soirée (et en journée le week-end), avec comme thème important la transsexualité. Troisième bonne nouvelle : on sera souvent au Club pour découvrir tout ça.

Vues d'en face
Au Club du vendredi 1er au dimanche 10 avril


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