Classique / Un ballet russe de haute tenue (venu de Perm), 55 interprètes, des tutus, des pointes, un "Lac des Cygnes" et la musique de Tchaïkovski... Cela s'appelle de la danse classique ! Cœurs romantiques et amateurs de danse virtuose pourront se précipiter à la Maison de la danse en novembre pour (re)voir ce véritable monument... En créant sa propre compagnie en 1977 sous Brejnev, Boris Eifman tentait quant à lui de se libérer de l'académisme russe officiel. La base de sa danse demeure classique mais il y ajoute une forte dose d'influences littéraires, d'acrobaties et d'exubérances théâtrales. On pourra découvrir en décembre (à la Maison de la danse) son "Don Quichotte" pour 60 danseurs... Russie toujours avec Prokofiev et la musique qu'il composa en 1935 pour le ballet "Roméo et Juliette". Un classique cette fois-ci revu et corrigé par la très contemporaine et talentueuse Joëlle Bouvier qui propulse ses danseurs au milieu d'un décor épuré et atemporel, pour une chorégraphie qui promet d'être enflammée... Entre danse classique, puissance physique et postures quasi sculpturales, l'américain Alonzo King proposera (en décembre à la Maison de la danse) une relecture de la "Schéhérazade" de Michel Fokine (chorégraphe des Ballets russes de 1909 à 1923) et une nouvelle création sur des musiques de Brahms, Fauré et Haendel. Autres relectures encore : le "Casse-Noisette" de Tchaïkovski tout en acrobaties et effets spectaculaires par le Cirque National de Chine (au Toboggan en décembre) et la "Cendrillon" de Prokofiev transformée en ballet mécanique et ô combien ironique par Maguy Marin (à l'Opéra en décembre). JED
