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Wiener-Dog / Actrice appréciée, Laetitia Dosch peine à convaincre en tant que réalisatrice avec cette comédie tiède et foutraque qui ne parvient pas à trouver sa juste tonalité. En salles le 11 septembre 2024.
Le passage à la réalisation de la comédienne Laetitia Dosch, révélée dans La Bataille de Solférino, remarquée dans Jeune Femme ou récemment Le Roman de Jim, ne surprendra pas celles et ceux qui l’ont suivie sur les planches de théâtre. Rompue aux seuls-en-scène ambitieux et conceptuels, elle tente d’imposer son univers érudit et décalé sur grand-écran.
Dans l’humeur actuelle d’un cinéma français avide de films de procès, son coup d’essai se pose comme le pendant absurde d’un genre très majoritairement abordé avec gravité. Malheureusement, à l’image de sa distribution éclectique, Le Procès du chien ne véhicule jamais de sentiment d’unité et d’harmonie. S’il ne manque pas d’idées, celles-ci ne s’incarnent jamais pleinement, en résulte alors un ensemble sage, tiède et assurément décevant. En salles le 11 septembre 2024.
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