Danny the dog

de Louis Leterrier (Fr-Ang, 1h43) avec Jet Li, Morgan Freeman, Bob Hoskins...


Recueilli enfant par un usurier brutal, Danny a été transformé en "chien d'attaque" répondant aux ordres de son maître. Un accident de bagnole lui rend sa liberté, qui le conduit chez un vieux pianiste noir et sa fille adoptive. Jusqu'à ce que le maître réclame à nouveau son toutou... Le scénario de Danny the dog est signé Luc Besson, qui produit bien entendu la chose pour son copain Jet Li. Et, bien entendu, le film s'en tient aux schémas les plus prévisibles (baston, rédemption, re-baston, re-rédemption) pour raconter une histoire dont, en soi, on se contrefout pas mal. Mais Danny the dog n'est pas à classer au musée des horreurs Besson où trônent déjà les Taxi, Les Rivières Pourpres 2 et, récemment, l'inénarrable Banlieue 13. Et ce pour une raison simple : les acteurs sont des acteurs (Hoskins et Freeman en particulier), le réalisateur Louis Leterrier sait faire bouger sa caméra pour les scènes d'action et la poser dans les moments de tendresse, les méchants sont blancs, la musique est de Massive Attack... Grâce à ce cran de qualité au-dessus de l'ordinaire Besson, le film devient une série B regardable, quoique furieusement dispensable aussi. CC


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