Empruntant aussi bien au cubisme qu'aux photomontages de David Hockney, les «reconstructions» de Iosif Kiraly (à la Galerie Vrais-Rêves jusqu'au 8 novembre dans le cadre du festival Lyon Septembre de la Photographie) se veulent la mise en espace d'une mémoire éclatée. L'artiste roumain, né en 1957 à Bucarest, juxtapose plusieurs prises de vue d'un même lieu (paysages naturels ou urbains, intérieurs de trains…), réalisées à différents moments et dans différents états émotionnels. L'image finale montre des espaces apparemment relativement cohérents, composés pourtant de fragments hétérogènes. Impressionnant !