Elisabeth Dragic, «Au bois dormant…»


La peintre lyonnaise Elisabeth Dragic compose inlassablement de grandes toiles à partir de fleurs séchées, parfois engluées dans la peinture… Ça peut paraître rébarbatif, mais c'est au contraire assez fascinant : ses toiles plongent le regard parmi un univers fané, silencieux, plastique, mystérieux. Depuis peu, l'artiste "sculpte" aussi des êtres hybrides mi-fleurs mi-animaux, à partir de peaux de chevreuils, de sangliers, etc. «De l'abandon de la fleur qui se fane à l'abandon de l'animal qui a poussé son dernier soupir, il pourrait bien se dessiner le paysage d'un jardin de la Belle au bois dormant, là où persiste à notre insu l'évolution des formes et des êtres dans leur devenir» écrit-elle. Une exposition à découvrir au Caravan Studio jusqu'au 2 avril.


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