Dans la forêt lointaine


Ancien taxidermiste depuis devenu l'un des secrets les mieux gardés la noise d'avant-garde, Thomas Bonvalet vient publier son troisième album, inspiré par trois jours et trois nuits d'hiver passés en forêt. Ça ne s'invente pas. La musique qu'il compose sous le nom de L'Ocelle Mare par contre, si elle n'existait pas, il faudrait l'inventer. Certains la qualifient d'expérimentale. Nous, on entend plutôt dans ces larsens de banjo, ces dissonances en cascade et ces rythmes infinitésimaux, l'équivalent sonore de haïkus, ces poèmes japonais d'une concision et d'un hermétisme de façade inversement proportionnels à leur puissance d'évocation, à découvrir au Kraspek Myzik, jeudi 16 décembre.


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