Les mille et une vies de John Dwyer

L'infatigable John Dwyer vient nous rendre une nouvelle visite avec Osees, sa joyeuse compagnie pour une soirée au Transbordeur qui s'annonce incendiaire.


Il pourrait trôner sur l'immense discographie dont il est à l'origine pour le reste de ses jours, jouissant de la gloire que la trentaine d'albums studio ont gravé dans la pierre.

Métamorphose infinie

Le chanteur et multiinstrumentiste John Dwyer ne semble pas connaître de repos, alimentant depuis 25 ans son projet aux noms multiples et changeants : Orinoka crash suite, OCS, Orange county sound, The Ohsees, The Oh sees, Thee oh sees, Oh sees, et finalement Osees.

Fuyant la facilité et le compromis, le musicien de Providence, Rhode Island, se soustrait à toute tentative de description et de fixation, se manifestant continuellement sous un nouveau visage, dans un renouvellement vital incessant.

Influences nourricières

Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis les premiers albums (d'OCS) habités par des expérimentations electro-noise. Des albums au coeur desquels des fragments nostalgiques et spectraux folk et blues provenant d'un passé inconnu faisaient surface.

Une mutation sonore qui n'a jamais arrêté de nourrir l'esthétique étrange des différents groupes. Virant par la suite vers l'indie-rock, le garage et d'innombrables formes psychédéliques, le projet de John Dwyer est devenu une référence absolue, au point d'être adoubé par Jim Jarmusch comme « le plus grand groupe de rock'n'roll au monde », rapporte les Inrocks.

Le récent Intercepted message certifie l'insatiable appétit de cette créature, embrassant cette fois-ci les zones érogènes de la synthpop et la new wave.

Osees + Hoveriii
Au Transbordeur le dimanche 2 juin


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