Volodymyr Zelensky en 2022, Elon Musk en 2021, Greta Thunberg en 2019, Vladimir Poutine en 2007, Jean-Paul II en 1994, l'ordinateur en 1982, Martin Luther King en 1963… Depuis 1927, le célèbre magazine états-unien Time distingue la personnalité qui a marqué l'année écoulée, « pour le meilleur ou pour le pire » – le titre n'a pas toujours été remis à des gens fréquentables, notamment dans les années 1930. Et voilà qu'en 2023, pour la première fois, la prestigieuse distinction subjective a été attribuée à une artiste pour son seul art : Taylor Swift. Preuve que la girl next door fan de country transformée en une décennie en idole de la pop et voix de l'Amérique progressiste est plus qu'une simple popstar.
Celle qui pulvérise tous les records, jusqu'à devenir la première chanteuse à dépasser le milliard de dollars de patrimoine simplement grâce à sa musique, pèse aujourd'hui dans le game, ce qui lui permet de réenregistrer toute sa discographie afin d'en récupérer les droits. Et même de détrôner Michael Jackson comme artiste le plus récompensé des American Music Awards. Très Time compatible, en effet.
Après quatre concerts parisiens à guichets fermés, l'autrice-compositrice-interprète de 34 ans débarque à Lyon pour deux soirs eux aussi à guichets fermés dans le cadre d'un Eras tour amené à être la tournée la plus lucrative de l'histoire de la musique. Avec plus de trois heures de show découpées en plusieurs ères, soit autant de périodes artistiques. Taylor Swift balaie ainsi presque 20 ans de carrière émaillés de nombreux tubes, de l'ultra efficace Shake it off à l'entêtant Blank space en passant par le délicieusement vengeur Style adressé à Harry Styles. Oui, ici, nous avons notre ère préférée.
Taylor Swift
Au Groupama Stadium dimanche 2 et lundi 3 juin