L'éviction de Nathalie Perrin-Gilbert et la nomination d'Audrey Hénocque figuraient parmi les points à l'ordre du jour de ce conseil municipal du 30 mai à Lyon.
La désormais ex-adjointe à la culture est redevenue simple conseillère municipale, et c'est calmement qu'elle a retracé son parcours aux côtés de l'exécutif écologiste, cette fois-ci assise dans l'assemblée et pas à la table du Maire. Elle a dressé un bilan qu'elle a jugé « exemplaire » et n'a pas manqué d'évoquer le Musée Guimet ainsi que la crise du conservatoire, qui a valu d'argument principal pour son éviction.
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Elle a été remerciée par le maire qui n'a pas souhaité donné d'explications. Cela a été relevé par l'opposition, notamment Charles-Franck Lévy (Pour Lyon) qui a déclaré « J'attendais un exposé des motifs, surtout qu'un bilan plutôt positif a été évoqué ».
L'adjointe qui était déjà en charge des finances, de la commande publique et des grands événements a hérité d'une prérogative importante, la culture et le patrimoine étant le deuxième budget de la municipalité écologiste.
Un choix qui n'a pas manqué de faire réagir Georges Képénékian (Progressistes et Républicains, ancien Maire de Lyon et ancien adjoint à la culture sous Gérard Collomb de 2014 à 2020) : « Je m'inquiète de la subordination de la culture aux finances, alors qu'il s'agit d'un combat de tous les jours. L'adjoint à la culture est toujours en concurrence avec ses collègues au sein de l'exécutif, Comment imaginer l'étendard de la culture au milieu des préoccupations des finances ? », marquant une inquiétude forte pour la « trajectoire de demain » de la culture à Lyon.
La nouvelle adjointe n'a pour l'instant pas pris la parole.