David Raffini s'intéresse aux problématiques qui sont à la fois de l'ordre de la composition, de la matière et de la profondeur. Dans l'épreuve solitaire de la peinture, il malmène les surfaces et les matériaux qu'il met en œuvre dans un processus accumulatif. Au gré des altérations, de couches en surcouches, de décroûtements en recouvrements, apparaissent traces, empreintes et tâches, où se joue une archéologie de l'épaisseur et du geste.
Matières primaires de David Raffini, du 13 Septembre au 20 octobre, galerie Ceysson et Bénétière à Saint-Étienne