Dix ans à peine que Cosi Fan Tutte a quitté l'affiche de l'opéra de Saint-Étienne. Sempiternel questionnement de la fidélité amoureuse, qui de Plaute à Molière, Shakespeare à Marivaux ou de Dauvergne à Da Ponte secoue l'humanité, mis en musique par le plus "théophile" des compositeurs. Musicalement, le sextuor de l'acte 2 reste un sommet de l'art du magicien de Salzbourg. Une distribution jeune et fraîche, une mise en scène pétulante et colorée devraient séduire l'initié comme le profane.
Cosi Fan Tutte, du 1 au 5 février à l'Opéra de Saint-Étienne