On le sait bien, depuis un certain nombre d'années Saint-Étienne abrite un riche vivier d'excellents jazzmen qui, pour beaucoup, ont fait le pari d'une double formation entre le conservatoire à rayonnement régional Massenet et la fac de musicologie à l'Université Jean Monnet. Cette foisonnante pépinière a vu pousser de brillants musiciens devenus professionnels et voit naître, aujourd'hui encore, de nombreuses formations au sein desquelles le métissage musical assumé envoie valdinguer toutes les frontières entre jazz, afrobeat, funk, soul, jusqu'à l'electro ou le rock. Clin d'oeil au passé industriel stéphanois, le bien nommé Armevil Experiment est de ces tout récents groupes fondés par la nouvelle garde. On retrouve ici quelques transfuges du Grenett's 4tet, des Semelles Funky, de Factory Acts 4tape, du Gin Tonic Orchestra, ou encore des feus Dizzy Sticks. Clément Ceni (guitare), Thomas Bell (claviers), Léo Aoun (basse) et Léo Puccio (batterie) électrisent avec inventivité un jazz-groove-funk plutôt inspiré.
Armevil Experiment, vendredi 13 mars à 20h30, Château de Saint-Victor-sur-Loire