Depuis la sortie des films Minuit à Paris (Woody Allen, 2011) puis La La Land (Damien Chazelle, 2016), les écoles de swing ont vu un véritable regain pour les danses des années 30, les cours de Lindy Hop, de Charleston et de claquettes faisant le plein auprès d’une clientèle étonnement multigénérationnelle. Le swing parait en effet comme un possible remède à la morosité et les musiciens de jazz ne s’y trompent pas en s’engouffrant dans la brèche, à l’image de The Swing Gamblers. Ce fringuant trio rassemble la chanteuse Lou Rivaille, le guitariste Bruno Decerle et le pianiste Camille Mouton, ici à l’orgue Hammond. Rejoints par le batteur Francis Decroix, The Swing Gamblers reprendront un répertoire de standards avec notamment Sous le ciel de Paris, Softly as in a Morning Sunrise, Pennies from Heaven ou encore How insensitive, version anglophone de Insensatez, joyau de la mémoire brésilienne composé par Antônio Carlos Jobim.
The Swing Gamblers, mercredi 19 janvier à 20h au Solar à Saint-Étienne