Jet de soupe aux Beaux-Arts de Lyon : deux mois de sursis requis pour l'acte de protestation artistique

Sophie et Ilona, les activistes, qui avaient lancé de la soupe sur une œuvre de Monet au Musée des Beaux-Arts de Lyon en février dernier, ont comparu devant le tribunal ce mardi. Elles risquaient jusqu'à 10 ans de prison pour leur geste.


Les deux étudiantes aux Beaux-Arts et en coordination de projets de développement international et sociétal, âgées respectivement de 23 et 20 ans et membres du groupe Riposte Alimentaire, ont été jugées pour “dégradation de biens culturels”. Leur acte de protestation visait à attirer l'attention sur la crise climatique et la nécessité d'une sécurité sociale pour l'alimentation durable. Le procureur a requis une peine de deux mois de prison avec sursis à leur encontre.

Dommages et conséquences

L'œuvre d'art, Le Printemps de Claude Monet, a été protégée par son caisson, mais le cadre a subi des dommages évalués à 2 200 euros. La Ville de Lyon, partie civile dans l'affaire, a demandé un euro symbolique aux deux jeunes femmes. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 18 juin prochain. La défense a plaidé pour “l'état de nécessité et la liberté d'expression”, soulignant la “gravité relative” des dégradations rapporte Le Progès.

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