Il est autour de nous, nous le subissons, parfois sans nous en rendre compte, souvent, en pleine conscience. Certains s'en réjouissent, d'ailleurs. Mais quel impact le néolibéralisme peut-il avoir sur nos corps et nos sexualités ? C'est la question que se propose d'explorer, avec Mourir Dur, la compagnie stéphanoise La Dernière Baleine. En puisant dans Les 120 journées de Sodome du Marquis de Sade, ainsi que dans plusieurs textes de Pier Paolo Pasolini, Luca Fiorello, Simon Terrenoire et Simon Tessier décryptent la manière dont les codes capitalistes et patriarcaux qui gouvernent notre société pénètrent également nos êtres, jusqu'au plus profond de nos chairs.
A travers l'histoire de madame Duclos, personnage dont la trajectoire est systématiquement (ou systémiquement) perforée de violences, et par l'écriture et la mise en scène d'un spectacle qui touche à la fois au cabaret, au tour de chant, au théâtre et au show drag, la compagnie nous interroge quant à la possibilité pour l'humain de transcender la brutalité... pour y résister, et réussir à vivre. Un spectacle à ne mettre que dans les mains des + de 16 ans, et les sensibilités les plus accrochées.
Mourir dur, par la compagnie La Dernière Baleine, jeudi 27 et vendredi 28 octobre à 20h au théâtre du Verso