S'il existe des salles de spectacle privées qui vivent (plus ou moins) bien, les salles publiques, elles, comptent sur la contribution des différents acteurs publics (ville, département, région, État...) lorsqu'elles bouclent leur budget annuel. Antoine Conjard, directeur de la scène nationale l'Hexagone de Meylan, nous explique pourquoi.
« Si nous n'avions pas d'argent public, les places de spectacle de l'Hexagone qui sont à 12 ou 13€ en moyenne seraient à 40 ou 50€. C'est pour cela que les prix des places dans les salles privées sont plus élevés que ceux des salles publiques. Car après tout, accueillir des spectacles génère des coûts. Il faut entretenir l'espace dont on dispose, accueillir les artistes et les équipes, mais aussi rémunérer correctement les personnes qui travaillent au sein de notre structure. »
Mais encore ? « Il faut aussi savoir que le secteur public spectacle vivant travaille à la création contemporaine, pour permettre l'échange entre les chercheurs que sont les artistes et les spectateurs. Nous voulons permettre à ces derniers de découvrir des formes de spectacle qu'ils n'auraient pas l'occasion de voir si nous n'existions pas. »
Plus d'infos sur l'Hexagone de Meylan : www.theatre-hexagone.eu