article publi-rédactionnels
Jeremiah(des)
Par Dorotée Aznar
Publié Mardi 12 juillet 2011
Mardi 2 août
Disparu il y a trois ans, Sydney Pollack a laissé derrière lui une oeuvre à la fois admirée, riche en grands films (On achève bien les chevaux, Yakuza, Les Trois Jours du condor ou ce mélodrame étrange qu'est Bobby Deerfield) et en succès planétaires (Tootsie et Out of Africa en tête), mais aussi très hétérogène. Entre deux chapitres de l'excellent bouquin de Pierre Berthomieu, Hollywood moderne, l'âge des voyants (Rouge Profond) qui y fait de superbes analyses des films de Pollack, il faudra aller sur la Place Ambroise Courtois voir ce Jeremiah Johnson (1971), western mélancolique et réflexif où Robert Redford s'éloigne d'une violence qui finira par le rattraper, loin des mythologies classiques et proche du Nouvel Hollywood.
CC
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