«Réalisme», dit l'affiche, car il s'agit d'une immersion dans les pensées embuées d'alcool de Frédéric Bévérina. Le mobilier de son appartement est renversé, les pieds de la table sciés en biais. Tout est bancal. Il erre en charentaises et cherche ses repères, non seulement dans l'espace, mais aussi dans la vie en évoquant de manière assez juste ses peurs, ses fantasmes, ses interrogations politiques. Traduite de l'Anglais Anthony Neilson pour être montée en janvier dernier par Catherine Hargreaves, cette pièce reprise du 21 au 27 octobre au théâtre de l'Élysée, est un exemple réjouissant du travail de la compagnie multi-facettes des Sept sœurs.