article publi-rédactionnels
Photo : © Sibylle Pozel
Qu’est-ce qu’on mange en écoutant Puccini ? Pas forcément de la truffe blanche d’Alba, car les opéras du Toscan sont suffisamment populaires pour se mettre au diapason d’une bonne pizza. Ça tombe bien, La Focaccia est à deux pas. Stéphanie Lopez
La semaine dernière nous avions une impérieuse envie de choucroute. Cette semaine nous aurons une irrépressible envie de pizza. Et pas n’importe quelle croûte SVP, servie à la va-vite entre deux boîtes d’anchois. Non. Cette semaine on veut le must de la Napolitaine, cuite il va sans dire au feu de bois, avec un max de garnitures 100% italiennes. On veut du Trittico sur pâte qui mélangerait melanzane, mortadelle et jambon de Parme avec la même richesse et les mêmes harmonies que le Triptyque de Puccini. Alors au sortir de l’opéra, on se dirige droit sur La Focaccia. Là, bien caché dans la rue Désirée, un autre artiste opère chaque jour devant son four à bois, étirant la pâte en la faisant virevolter dans les airs avant de la charger, par exemple, de tomates séchées et de poivrons grillés, de roquette ou encore de caprino et courgettes. Sur le classicisme d’une base tomate-mozzarella, le chef compose et fait valser moult ingrédients sur un choix de 35 pizzas. Ramza est là, au milieu de la salle, qui enchaîne et enfourne Quattro Stagioni sur Quattro Formaggi, et le voir faire en sirotant son Chianti est un avant-goût de Dolce Vita.
Calzone d’influence
Bizarrement, ses pizzas ne sont pas aussi courues que celles de Chez Carlo (22 rue Palais Grillet) ou de Carlino (15 rue de l’Arbre Sec) et pourtant… Ramza pourrait se targuer de confectionner la meilleure calzone de la ville, allegro. On a rarement vu chausson plus gonflé, œuf et mozza plus coulants que dans cette demi-lune parfumée de basilic frais. Buenissimo. Les pâtes sont aérées, croustillantes, les garnitures généreuses et les portions presque aussi géantes que l’œuvre de Dante. Quand on sait que pour 12, 50€, le midi, on peut ajouter une entrée ou un dessert à la pizza de son choix, on se dit qu’on serait bien bête de se faire livrer un truc en carton-pâte en buvant du coca. Le cadre de La Focaccia n’a certes pas le faste du Palazzo Pitti, mais le sourire d’Anita, au service, et la fraîcheur des produits valent largement le détour dans cette rue qui n’aura jamais été autant Désirée que sur les coups de midi.
LA FOCACCIA
6 rue Désirée, Lyon 1er
(04 72 00 83 51)
Pizzas de 8€ à 11, 50€. Menus 12, 50€ (midi) et 16€
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