De Genndy Tartakovsky (ÉU, 1h31) animation
Avant, Disney régnait seul sur l'animation hollywoodienne. Les films étaient alors aussi riches, pauvres, variés ou nuls que les contes et récits adaptés par le studio. Aujourd'hui, les films pleuvent et presque chaque major à son département animation. Pour autant, malgré ce boom et à l'exception de Pixar (et encore, plutôt à eux la faute), on n'assiste pas à une diversification des intrigues ou des styles, mais à une standardisation. Dernier né de Sony, Hôtel Transylvanie n'échappe pas à la règle et récite poliment pour la 372ème fois la même histoire de tolérance et blablabla. Cette fois l'univers est celui des monstres et réunit toutes les grandes figures : momie, Frankenstein, loup-garou, Dracula et surtout sa fille, ado rêvant d'émancipation, d'amour et de voir le monde avec un humain, au grand dam de son père. Pourquoi pas, sauf que du scénario aux dialogues en passant par les situations et attitudes des personnages, tout est ultra formaté et relègue la mise en scène (honorable) à un cache-misère.
Jérôme Dittmar