Les 3 RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine : Brodinski au Sucre, Panteros666 au DV1 et Andrew Weatherall au Sucre.Benjamin Mialot
14.11 Brodinski & Friends
«Ma grand-mè... Ahem. Gesaffelstein, que vous jouez tôt au Transbordeur !». «C'est pour mieux prolonger la soirée mon enfant !». Eh oui, les ayatollahs du dancefloor peuvent ranger leur nécessaire de lapidation : le concert du prince noir de la techno, ainsi qu'on ne le surnomme en dehors de son fief lyonnais, ne sera que la partie émergée de la célébration de la sortie de son premier album, le faramineux Aleph. La suite se déroulera au Sucre, le temps d'une after conduite par le non moins dévastateur Brodinski (c'est sur son label, Bromance, que paraît le disque).
14.11 Panteros666
Panteros666. Ce n'est pas le pseudonyme d'un puceau accroc aux jeux de rôle en ligne, mais celui de Victor Watel, l'étalon le plus prometteur de l'écurie lilloise Club Cheval. Il entretient toutefois lui-même la confusion, notamment en recourant sur scène à une caméra Kinect pour se projeter dans des environnements virtuels. Sera-t-elle de son paquetage pour sa venue auDV1 ? Peut-être. La musique de ce protégé de Brodinski (tiens tiens...), magma multicolore charriant gros kicks techno, vocaux soulful, basses ghetto style et parasites trancey, est-elle d'un dynamisme à toute épreuve ? Assurément.
15.11 AF016
Physiquement, Andrew Weatherall ressemble au fruit d'un accouplement entre un boxeur à mains nues sud de l'Angleterre et le producteur de légende(s) Rick Rubin. Musicalement aussi, cet excentrique quinqua ayant creusé son sillon jusqu'au panthéon de l'électro, et accessoirement jusqu'au Sucre, à coups de tracks d'une noirceur et d'une puissance proverbiales (en son nom propre, mais surtout au sein de Sabres of Paradise puis de Two Lone Swordsmen), tout en jouant au mastermind de l'ombre pour des artistes foncièrement dissemblables (le Screamadelica de Primal Scream, c'est lui, le Tarot Sport des Fuck Buttons, aussi). On dit monsieur.