Trois RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine : l'opening de la boutique Jimmy Fairly, Oscar Mulero au Club Transbo et San Proper au DV1.Benjamin Mialot
28.03. Jimmy Fairly grand opening
On a les hommes-sandwiches qu'on mérite, y compris dans le secteur de l'optique : tandis qu'Atoll et Optique 2000 continuent d'alimenter la querelle infantile qui opposa Antoine et Johnny Hallyday à la fin des années 60, la très en vogue start-up toulousaine Jimmy Fairly se paye, elle, pour l'ouverture de sa boutique lyonnaise (au 72 rue du président Édouard Herriot), deux pontes d'Ed Banger. D'un côté DVNO, mascotte officieuse du label de Justice (c'est sa voix qu'on entend sur le morceau qui porte son nom) et moitié de Scenario Rock. De l'autre So Me, son graphiste attiré. Joli.
28.03 Haste
A peine vient-on de lui tirer le portrait que le collectif Haste renouvelle son identité graphique. Ce n'est pas l'unique changement que sa prochaine soirée au Club Transbo entérinera, puisqu'en lieu et place de l'habituelle avant-garde de la techno britannique, c'est un Espagnol qu'elle verra se produire. En l'occurrence Oscar Mulero, discret vétéran du genre – il a notamment fondé au début des années 90 le mythique et regretté Omen Club à Madrid – dont les morceaux ressemblent, avec leur reverb métallique et leurs textures corrodées, à des terrains de jeu pour explorateurs urbains.
28.03 San Proper
«I change shapes just to hide in this place. But I'm still, I'm still an animal». Ce refrain de Miike Snow, San Proper aurait pu en faire l'incipit de son album – et de son set au DV1. Non seulement car il porte le même titre que le plus fameux single du trio qui a rendu la pop grand public plus fréquentable (le Toxic de Britney Spears, c'était lui), Animal. Mais surtout parce qu'il résume parfaitement le son de ce producteur hollandais, guitar hero devenu producteur d'une house incantatoire et psychédélique sans réel équivalent – à quelques ressemblances avec les travaux de DJ Koze et Matias Aguayo près.