Africa will be great again, clame Femi Kuti dès le début de son nouvel album One people One world, sorti en début d'année. Le fils de Fela, à 55 ans, continue de placer haut le panafricanisme et de dénoncer ardemment corruption, malversations et autres tares de nos sociétés dans des textes percutants venant se greffer à des rythmiques calorifères : afrobeat !
Formé au sein de l'Egypt 80, le dernier orchestre de son père, celui qui a repris le Shrine, le club familial à Lagos, a su garder les fondamentaux tout en apportant sa touche, plus mainstream parfois, empruntant au rap, au r&b ou à la pop pour devenir universel et faire porter plus loin le discours. Avec son orchestre, Positive Force, il s'apprête à donner l'un de ces concerts qui ont fait son succès dans nos contrées : ce sera le jeudi 8 novembre, au Transbordeur.