Comédie Dramatique / Trois contes mêlant l'amour et la passion ; trois histoires à la lisière entre le rêve et la folie, où la beauté des corps est cause de bien des égarements...
L'alléchante promesse de musiques signées Pontecorvo, Morricone, Prodominès ou Armand Amar peut légitimement susciter le désir du spectateur de découvrir ce film à sketches, dont l'affiche — outre les noms précités — assène de nouveaux arguments. Jouant sur l'esthétique érotique d'une beauté nonchalamment étendue sur sa couche, à peine vêtue d'une chemise, elle incite à la curiosité l'amateur... d'estampes, disons. Il sera déçu, et pas seulement par la composante plastique de la chose, peuplée de nymphes hésitant entre la pose d'atelier et celle pour salle de bains. Quand le son n'est pas défaillant — un souffle carabiné parasite le premier segment, qui a dû se passer de sondier, de mixage ou des deux —, ce sont des effets appuyés et un jeu outrés qui confèrent au film un amateurisme grandiloquent. On peut ne pas le voir.
Ombres et Lumières
Un film de Olivier Nolin (Fr, 1h21) avec Maïalen Eyherabi, Laurent Muzy, Diane Prost...