Année après année, le caractère dystopique de Soleil vert (1973) tend à s'éroder. En dépeignant une planète surcuite par un réchauffement climatique consécutif à l'activité industrielle, à la surpopulation, à l'épuisement des ressources, Richard Fleischer avait, hélas, extrapolé juste. Pour le reste (la question de l'asservissement des êtres humains et de leur alimentation), en est-on si éloigné ? Son film est en tout cas un immense classique à (re)voir, ne serait-ce que pour son ouverture, à méditer...
Soleil vert
À l'Institut Lumière le mercredi 8 janvier