Daniel Steegmann Mangrané
Ne voulais prendre ni forme, ni chair, ni matière
Notre avis : Pour sa première grande exposition personnelle en France, l’Espagnol Daniel Steegmann Mangrané ne manque pas d’air en n’exposant “rien” ou quasiment rien (une vidéo d’une vingtaine de minutes). Il a seulement transformé les espaces du musée pour y aménager un labyrinthe de cimaises, et des rythmes d’ombre et de lumière. Une expérience spatio-temporelle où le visiteur fait davantage face à lui-même et à son environnement, qu’à des œuvres et à leur habituelle accumulation matérielle.