de Vincenzo Marano (Fr-Ita, 1h37) avec Laurent Lucas, Hélène de Fougerolles, Therry Frémont...
Au secours, les années 80 reviennent. Avec un de ses plus redoutables ambassadeurs, le mythique Sergio Gobbi, producteur de cet improbable polar bling bling dont le mauvais goût n'a d'égal que les errances du scénario et la mise en scène façon Tony Scott du pauvre. Il y a un juge qui fricote avec une pute de luxe pendant qu'une journaliste arriviste tente de décrocher un scoop, le tout sur fond de procès d'une mère maquerelle et de jeune prostituée assassinée... Un kougloff pas possible relevant du cinéma d'exploitation pur et simple avec érotisme chic mais soft, règlements de compte à coups de bavardages hystériques et grosse déprime du casting qui ne sait jamais dans quel film il joue. Il faut voir De Fougerolles blablater longuement mecs et coiffure avec sa nouvelle «cupine» en plein milieu de l'intrigue pour se rendre compte qu'on pédale en pleine choucroute. Dans quinze ans, on aura sûrement le courage d'en rire ! CC