Mythe grec à l'origine, puis sujet de nombreuses représentations picturales, «La Jeune fille et la mort» est devenu avec Schubert un lied en 1817, puis un superbe quatuor à cordes en 1824... Après Maguy Marin notamment, Thomas Lebrun s'empare de la partition de Schubert (avec un quatuor et un chanteur lyrique, Benjamin Alunni, sur scène) pour inventer une pièce chorégraphique avec sept interprètes aux personnalités aussi fortes qu'hétérogènes. Son spectacle (jeudi 3 et vendredi 4 mai à la Maison de la danse), qui défend l'idée de «belle danse» et croise l'érotisme au romantisme de la mort, est pour le moins attendu.
JED